Le créateur Né en 1974 à Paris dans une famille artistique (père travaillant dans le milieu de la photographie et mère peintre), Samuel Gassmann entreprend des études d’histoire de l’art à la Sorbonne. Un temps commissaire d’exposition, il développe également des reportages culturels en format court pour le magazine Metropolis (Arte). En 2007, il entame une recherche sur l’origine du « plus petit élément » du vestiaire masculin, le bouton de chemise d’homme, afin de proposer ce sujet à Arte. En visitant la dernière usine de production de nacre française, il a l’idée de réinvestir le bouton de manchette. Déjà féru de mode, de propositions textiles et stylistiques, il crée sa marque éponyme en septembre 2009, autour de ce petit objet en nacre, porteur d’un luxe discret. La marque d’un luxe discret C’est ainsi qu’il envisage chaque création qu’il signe. Les boutons de manchette affichent une nacre sans ostentation, ou toute autre surface convoitée pour sa créativité, et réservent l’argent ou le bronze pour les liens invisibles, dissimulés par la chemise. Il en va de même pour ses autres projets : qu’il conçoive une cravate, elle cache sous la couture la richesse et la profusion de sa soie (9 plis). Ses nœuds papillon s’ornent d’un fermoir en argent qui reste à l’abri des regards, sous le col. Et si ses bagues sont riches de diamants, ils se nichent au creux de l’anneau, seulement visibles une fois dédoublé. C’est l’idée d’un luxe discret, volontiers secret, qui n’appartient qu’à celui qui en jouit. Loin du logo et de la démonstration.