Après un cancer, 2/3 des patients déclarent être concernés dans leur santé sexuelle (*). L'oncosexualité est une question complexe, difficile à aborder en consultation, pénalisée par le manque de temps médical. C'est pourtant une prise en charge en soin de support obligatoire, reconnue comme un levier d'amélioration de l'observance thérapeutique. Au delà de la qualité de vie après cancer, c'est donc un enjeu d'efficacité des traitements. Les maladies chroniques, dont fait partie le cancer, concernent 1 personne sur 3 dans l’OCDE. Par leur croissance épidémique, elles imposent une nouvelle conception du soin et de l’accompagnement, notamment dans la santé sexuelle. C’est notre mission chez Doctical, pour « retrouver et restaurer cette confiance dans la vie, si éprouvée par la maladie » (**) Deux sociétés savantes nous apportent leur caution scientifique, l'Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS) et l'Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie (AIUS). (*) source AIUS 2021 (**) Claire Martin, philosophe, elle-même atteinte d'une maladie auto-immune.