Fondée au cœur de la tourmente du COVID-19, la Fédération de la Culture Indépendante est née du constat d’un manque en Belgique lorsqu’il s’agit de porter publiquement la voix de tous ceux et de toutes celles qui font vivre cette culture indépendante et privée au quotidien. En effet, au plus fort de la tempête, et après des mois d’arrêt de nos métiers et des semaines de négociations auprès des politiques pour une reconnaissance de la culture privée et indépendante, nous nous sommes rendus compte de l’existence d’une hiérarchisation discriminatoire dans la reconnaissance et dans le soutien politique, entre la culture subsidiée et la culture non-subsidiée. Nous nous sommes également rendus compte que, mis à part pour les gens de ces métiers de la Culture, il était très difficile de comprendre la manière dont fonctionnait, tel un tissage entre ses différents opérateurs, le « milieu culturel belge ». Forts de ces postulats de départ, nous nous sommes rassemblés autour de la table afin de coordonner nos efforts et nos connaissances dans le but de défendre les intérêts de la Culture Indépendante Privée, de la représenter et de porter sa voix auprès du politique, auprès du grand public, mais aussi auprès de tous ses opérateurs et de toutes ses opératrices pour qui le fait de se fédérer est un pas fait dans la direction de la reconnaissance. La Culture Indépendante dite « privée » est majoritaire dans notre pays bien que non représentée. Issus d’horizons divers et pourtant intrinsèquement liés les uns aux autres dans l’exercice de nos métiers, nous avons eu la certitude que la mise en commun de nos expériences viendrait enrichir la réflexion et la compréhension de nos métiers et de ses particularités, lorsque ceux-ci s’opèrent de manière indépendante et non-subsidiée donc privée. Nous sommes les 1000 métiers de la Culture… indépendante.