Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde. Chez nous, leur augmentation s'explique par l'incidence croissante de l'hypertension, du diabète, de l'obésité et par le vieillissement de la population. De meilleures chances de survie sont indiscutablement liées à la prévention, au diagnostic précoce et à des stratégies thérapeutiques plus efficaces, via les progrès de la recherche scientifique. Celle-ci demande des technologies et du matériel de plus en plus coûteux tandis qu'elle reçoit en Belgique des budgets toujours plus limités. C'est la raison pour laquelle le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque se consacre, depuis 1980, à soutenir la recherche académique dans notre pays.