LA VILLE, UNE ENTITÉ VIVANTE Bâtir dans un environnement, construire un cadre de vie partagé à l’usage facile est une énorme responsabilité qui impose d’être à la fois humble et visionnaire. Il n’est plus question aujourd’hui de se contenter de dessiner un édifice qui semblera « posé » au milieu d’un contexte avec lequel il ne nouera aucun dialogue. Quelle que soit la qualité de son environnement un nouvel élément urbain doit élever ce dialogue tout en disant qui il est. Il doit être identifiable, exprimer ce qui se passe à l’intérieur de ses murs car il est toujours lieu de vie. La Ville a toujours été le « terrain » favori de Jean Mérat, par son grouillement humain, ses mouvements, ses respirations… Aujourd’hui il contribue à faire vivre la ville en accompagnant sa mutation. Cet « attachement » se décline en 2 axes forts du travail : - LES FRICHES : il s’agit là pour l’urbaniste de reconvertir des sites urbains laissés à l’abandon, de les faire renaître et de leur donner une véritable vocation quelle soit culturelle, fonctionnelle ou mixte dans ses usages. L’étude des friches ou comment la ville peut se reconstruire sur elle-même… - LA HAUTEUR : L’architecte travaille ici la construction verticale. Un plaisir de construire différemment mais également un moyen de lutter contre l’étalement urbain. Jean Mérat met un point d’honneur à travailler cette hauteur tout en préservant la même « qualité d’habiter ». Une vision sociale et habitée de l’architecture en ville.